Sunday, November 6, 2011

XVI BY JULIA KARR

Synopsis:
"In the year 2150, being a girl isn’t necessarily a good thing, especially when your sixteenth (read sex-teenth) birthday is fast approaching. That in itself would be enough to make anyone more than a little nuts, what with the tattoo and all – but Nina Oberon’s life has taken a definite turn for the worse. Her mother is brutally stabbed and left for dead. Before dying, she entrusts a secret book to Nina, telling her to deliver it to Nina's father. But, first Nina has to find him; since for fifteen years he's been officially dead. Complications arise when she rescues Sal, a mysterious, and ultra hot guy. He seems to like Nina, but also seems to know more about her father than he’s letting on. Then there’s that murderous ex-government agent who’s stalking her, and just happens to be her little sister’s dad."
Summary:
Nina and Sandy are two teenagers who will soon celebrate their 16 years. If Sandy is excited about her birthday and her future tattoo, it's beacuse she will be authorized to have sex. She will be in the hope of meeting a man and climb the social ladder. As for Nina, she fears the changes that will occur. She does not want to fall in love witnessing the relations between her mother and her boyfriend, Ed, a violent and abusive jerk. Her inability to help her mother revolt her. One day everything changed. Her mother has an accident. Before dying, she reveals that her father is still alive and that she should not believe everything the society says. Accompanied by her friends and Sal, a young man who intrigue her, she will open her eyes to the world around her and discover many truths.

Impressions:
By starting this book, I admit I was afraid of falling into a story full of sex-teens. As a result of the first passages, I've feared the worst. Yet, without habing a blind eye, you have to admitt that at sixteen and long before that, sex is in everyone's mind. No reason then to play the prudes, this is a reality that Julia Karr talk about with rightness.

By continuing the reading, it opens to a dystopia close to "1984" by George Orwell, whose book is mentioned several times. A "Big Brother", able to track people through GPS implanted, listen to your private conversations and an obligation to tattooed women from 16 to guarantee their safety. A world where thinking and silence are prohibited. A state where the brains are appropriately handled through commercial advertising.
Lack of consideration for women, the poor and homeless. But with a core group of rebels, working in the shadows, refusing to believe all the lies and hoping for a better world.

I love dystopias for the reassuring feelings they give you. You can always close the book by saying it's a fantasy straight out of the mind of the author, if reading bothers us.
Also a view of the world much scarier because the one offered to our reading is always much closer to the real world in which we live than you want to believe.
When you see the addiction to smart phones of all the population nowadays who can not do without a phone even in the most unexpected places...Do they remember that there are about twenty of years ago, we knew how to live a peacefully life without all these technologies ... That our privacy was not polluted by calls or inconsistent text ?

When looking closely at the information given by the television that direct broadcast topics, don't you feel to live your life on a roller coaster? We move from environmental disasters to the end of the economic world in less than seven days. These atrocities ever detailed to satisfy the bloodthirsty fans of TV reality.
But what happened to the background emission, the debates? Is it really crucial for us to watch a debate about the importance for Santa Claus to lose weight ?

Are diehards who read and think still alive in a society based on instant gratification and mass consumption? Is it possible to raise our children with values in a society regimented by advertising and fast-food informations ?
We need to take advantage of modernity without forgetting the lessons of the past and history.

That's why I like dystopias! Science Fiction more real than it seems, with plausible monsters. "XVI" is interesting, scary and dark. Far from the fairies, vampires and gargoyles, it reminds us that we can sink easily and it is easier to follow the crowd than to follow his own path.
I look forward to the further adventures of Nina and her friends in "Truth" released in January 2012.

Sentences

From Sal: “I’m hurt and you’re crying?” He started laughing.

"Don’t ever believe what comes out of government sources. Find out the truth for yourself. Don’t be a Media sheep—promise me."


"XVI" BY JULIA KARR

Traduction du synopsis:
En l'an 2150, être une fille n'est pas nécessairement une bonne chose, surtout lors que votre seizième anniversaire (comprenez l'année ou le sexe est permis) approche à grand pas. Cela suffirait pour rendre les gens un peu fou, surtout avec le tatouage et son implication, mais la vie de Nina Oberon va se bouleverser davantage. Sa mère est brutalement poignardée et laissée pour morte. Avant de mourir, elle confie à Nina un livre secret que cette dernière doit remettre à so
n père. Mais d'abord, Nina doit le retrouver...Surtout que depuis 15 ans, il avait été officiellement prononcé mort. Les complications continuent lorsqu'elle sauve Sal, un jeune homme mystérieux et super chaud. Il semble apprécié Nina et aussi en connaître plus long sur son père qu'il ne veut bien le dire. Sans compter sur le meurtrier, ex agent du gouvernement, qui la harcèle et qui s'avère être le père de sa petite sœur...

Résumé
:
Nina et Sandy sont deux adolescentes qui vont prochainement fêter leur 16 ans. Si Sandy est excitée à l'idée de son anniversaire et de son futur tatouage l'autorisant à 'avoir des relations sexuelles, c'est surtout dans l'espoir de rencontrer un homme et ainsi grimper l'échelle sociale. Nina, elle, craint les changements qui vont survenir. Elle ne souhaite pas tomber amoureuse étant témoin au quotidiendes relations entre sa mère et son petit ami, Ed, un être violent et abusif. Son impuissance face à ses violences la révolte.
Un jour tout bascule. Sa mère a un accident. Avant de mourir, elle lui révèle que son père est vivant et qu'elle ne doit pas croire tout ce que la société lui martèle. Accompagnée de ses amis et de Sal, un jeune homme qui l'intrigue, elle va ouvrir les yeux sur le monde qui l'entoure et découvrir bien des vérités.


Réactions:
En démarrant ce roman, j'avoue avoir eu peur de tomber dans une histoire bourrée de sex-teens. Du coup des les premières passages, on craint le pire. On craint une histoire de viol, ou des parties de jambes en l'air à tous les coins de rue tant le sujet est présent. Pourtant, sans se voiler la face à partir de 16 ans et déjà bien avant cela, le sexe est dans toutes les têtes. Pas de raison alors de jouer les prudes, il s'agit d'une réalité dont Julia Karr parle avec justesse.
En continuant la lecture, on s'ouvre à une dystopie proche de "1984" de George Orwell, dont le livre est plusieurs fois cités. Un « Big Brother », capable de traquer les gens par le biais des puces implantées, d'écouter vos conversations privées et une obligation de tatouer les femmes à partir de 16 pour garantir leur sécurité. Un monde où la pensée propre et le silence sont proscrits. Un état où judicieusement les cerveaux sont manipulés par le biais de propagande commerciale. Absence de considération pour les femmes, les pauvres et sans abris. Mais avec un noyau de rebelles refusant de croire et œuvrant dans l'ombre pour un monde meilleur.

J'aime les dystopies pour le côté rassurant, on peut toujours fermer le livre en se disant que c'est un monde imaginaire sorti tout droit de l'esprit de l'auteur si la lecture nous dérange. Angoissant aussi car le monde proposé est toujours beaucoup plus proche du monde réel dans lequel on vit.
Lorsque l'on voit l'addiction aux smart phones de l'ensemble de la population, qui ne peut se passer d'un téléphone même dans les endroits les plus incongrus, et que l'on se souvient qu'il y a une vingtaine d'années en arrière, nous savions vivre paisiblement sans toutes ces technologies...Que notre vie privée n'était pas polluée d'appels ou de textos inconsistants mais que nous allions à l'essentielle...voir les gens!

Lorsque l'on regarde attentivement les informations données par les chaînes de télévision qui orientent les sujets diffusés, n'avez vous pas l'impression de vivre votre vie quotidienne sur des montagnes russes ? Nous passons de catastrophes écologiques à la fin du monde économique en moins de sept jours. Ces atrocités toujours plus détaillées pour satisfaire les amateurs de télé réalité avides de sang. Mais que sont devenus les émissions de fond, les débats ? Est-il vraiment crucial de faire maigrir le Père Noël ?
Qui sont encore les irréductibles qui lisent et qui pensent dans une société basée sur le plaisir immédiat et la consommation ? Une société régentée par la publicité et les informations fast-food... Vivre avec son temps, profiter de la modernité sans oublier de tirer les leçons du passé et de l'Histoire.
Voilà pourquoi, j'aime les dystopies! De la Science Fiction plus vraie qu'il n'y paraît, avec des monstres plausibles. « XVI » est intéressant, angoissant et noir. Bien loin des fées, vampires et gargouilles, il nous rappelle que nous pouvons sombrer aisément et qu'il est plus facile de suivre la masse que de suivre son propre chemin.
J'attends avec plaisir le suite des aventures de Nina et de ses amis dans « Truth » qui sortir aux US en janvier 2012.

1 comment:

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